Les controverses de la Fondation de l’écologie politique
La Fondation a pour objet de favoriser le rassemblement des idées autour du projet de transformation écologique de la société et de nourrir ainsi des politiques susceptibles d’ouvrir un nouvel espace au progrès humain et à la civilisation. Ce projet de mutation a pour ambition de modifier en profondeur l’organisation économique et sociale, les modes de production et de consommation ainsi que le rapport de l’homme et de la nature. La fondation est administrée par un conseil de surveillance présidé par Catherine Larrère et Lucile Schmid et son directeur est Olivier Fressard.
Jeudi : 11h30 – 13h / LSH 203
Valeur travail et écologie: quels équilibres pour quelle société ?
Le sens et la valeur du travail sont des questions cruciales pour les écologistes. Dans les années 1990 les sociologues ont pu qualifier le travail de «valeur en voie de disparition». Les aspirations à d’autres relations professionnelles se sont fait entendre, pourtant la question du chômage écrase les autres préoccupations. Quelle valeur donner aujourd’hui au travail, comment traiter les questions de la dignité et de l’émancipation alors que les relations professionnelles ne cessent de se durcir ?
Animation : Alain Coulombel, économiste. Avec : Sébastien Delpont, consultant chez Becitizen ; Philippe Frémeaux, économiste, directeur de l’Institut Veblen ; Isabelle Recotillet, chercheuse au Centre d’Etude et de Recherche sur les qualifications.
Jeudi : 14h – 15h30 / LSH 203`
L’écologie et la finance : comment changer de modèle ? Comment financer la transition écologique ?
Les contradictions sont fortes entre les aléas d’une finance toujours plus spéculative qui a été au centre de la crise de 2008 et les nécessités du financement de l’économie en générale et de la transition écologique en particulier. De plus la dégradation des finances publiques ajoute une contrainte nouvelle à l’investissement dans la transition. Comment faire évoluer le financement de l’économie pour inscrire la transition écologique dans la réalité économique et sociale ?
Animation : Alain Lipietz, économiste. Avec : Lucile Schmid, vice-présidente de la FÉP ; Philippe Zaouati, directeur général délégué de Natixis AM.
Jeudi 16h – 17h30 / SALLE DE CONFERENCE 1
Nouvelles énergies ou transformation des comportements, comment imaginer concrètement la transition énergétique ?
Après des mois de débats, la transition énergétique va être au coeur de la rentrée parlementaire. La question des coûts de l’énergie sera cruciale dans un contexte de forte contrainte des finances publiques et de stagnation du pouvoir d’achat. Comment porter dans ce contexte les objectifs d’une autre relation à l’énergie, d’une transformation des comportements de consommation, le choix d’une société plus frugale ? Quel mix énergétique privilégier ? Les gaz de schistes pourront-ils être définitivement écartés ?
Animation : Olivier Fressard. Avec : Thomas Porcher, économiste, auteur de “Le Mirage des gaz de schiste” ; Denis Simonneau, directeur Europe de GDF Suez ; Agnès Sinaï, co-fondatrice de l’Institut Momentum
Vendredi 11H30 – 13h / SALLE DE CONFERENCE 1
Quelle nature voulons-nous protéger ?
Il ne suffit pas de décider de protéger la nature, il faut encore savoir quelle nature nous voulons protéger. Faut-il privilégier le modèle de la wilderness, d’une nature en libre évolution à l’écart de l’intervention humaine ? Ou bien se donner l’objectif de la plus grande biodiversité possible qui peut s’accompagner de l’activité humaine ? La controverse est scientifique, liée aux développements récents de l’écologie, mais elle est aussi philosophique et esthétique. Elle est, enfin, politique et engage les différents acteurs de la protection de la nature.
Animation : Mickaël Marie. Avec : Patrick Blandin, écologue, professeur émérite du Muséum national d’histoire naturelle ; Gilbert Cochet, naturaliste, président de Forêts sauvages ; Baptiste Lanaspèze, directeur des éditions WildProject ; Catherine Larrère, philosophe, présidente de la FÉP.
Vendredi 14h – 15h30 / SALLE DE CONFERENCE 1
Peut-on relancer l’idéal européen par l’écologie ? (table ronde en anglais)
L’un des principaux objectifs de la FÉP est de favoriser le travail collaboratif avec ses alter egos européens et internationaux. Il s’agit, tout en respectant la diversité des points de vue et des cultures, d’élaborer un fonds commun de conceptions et d’expériences. Alors que l’euroscepticisme progresse et que la tentation du repli nationaliste est toujours plus forte, les écologistes, qui ont toujours été de fervents européens, ont la charge de prouver que l’idéal européen est consubstantiel aux visées écologiques.
Animation : Benoît Monange (FEP)
Avec : Miriam Kennet (Green Economic Institute, GB), Benoit Lechat (Etopia, Green European Journal, BE), Kostas Loukeris (Greek Green Institute), Beata Maciejewska (Zielony Instytut, PL), Christine Pütz (Heinrich Böll Stiftung, DE), Claude Weinber (Green European Foundation). Sergi Alegre (Fundació Nous Horitzons, Catalogne).
Vendredi 16h-17h30 / SALLE DE CONFERENCE 1
Culture scientifique, culture nécessaire, culture pour tous ? Renouer avec l’esprit des humanités pour créer les conditions d’une démocratie scientifique. Table ronde organisée avec la commission Culture.
Même devenue courante, la notion de culture scientifique est au centre de vifs débats. Quelle relation peut-elle entretenir avec les cultures littéraires et artistiques ? Les sciences peuventelles être à portée de citoyen et comment ceux-ci peuvent-t-ils devenir partie prenante de décisions complexes ? Comment faire comprendre et partager expertise et savoirs pour introduire de la transparence et du débat dans les choix scientifiques ? Qu’est-ce qu’une démocratie scientifique ? Co-organisé avec la commission Culture.
Animation : Lucile Schmid, vice-présidente de la FÉP. Avec : Marie Blandin, sénatrice, présidente de la Commission culture, éducation et communication ; Catherine Larrère, philosophe, présidente de la FÉP ; Marc Lipinski, responsable de la mission sciences citoyennes au CNRS.
Samedi 11h30 : Extérieur – rendez-vous devant l’accueil.
L’écologie politique aux risques de l’éthique.
L’écologie politique défend l’idée d’un autre rapport au pouvoir et aspire à faire « de la politique autrement ».
Atelier commun proposé par la Fondation de l’écologie politique et par le Comité national d’Ethique.
Animation : Patrick Viveret.
J’aimerais bien intervenir dans cet atelier soulevant la controverse samedi 11h30 sur L’écologie politique aux risques de l’éthique. L’écologie politique défend l’idée d’un autre rapport au pouvoir et aspire à faire « de la politique autrement ». Participer à cet atelier commun proposé par la Fondation de l’écologie politique et par le Comité national d’Ethique et animée par Patrick Viveret donnerait l’occasion de parler de l’exemple québécois comme je le ferai comme conférencier invité le 21 septembre à la plus grande foire environnementale à la veille de la fin de mon mandat à l’équinoxe d’automne. J’aborderai le fait que s’il n’y a pas eu d’entente de coopération stratégique avec d’autres partis politiques au Québec, c’est en partie parce que l’éthique interdit de partager l’argent reçu du gouvernement pour financer entre nos partis; le montant est calculé en fonction du vote obtenu et, en fait, si l’on ne présente pas un candidat dans une circonscription pour supporter un autre parti en lice dans un vote uninominale majoritaire à un tour, on se prive des revenus d’appariements remboursés au parti de 1,86$ du vote. est-ce éthique d’exiger 1860 $ à chaque 1000 votes perdus? Même sion modifie la loi électorale, est-ce éthique d’empêcher un vert de voter vert et s’il vote pour respecter l’entente pourquoi l’argent va à l’autre parti?
Voir le lien suivant : http://projetecosphere.org/events/222/entretiens-de-verts-mondiaux-pour-un-premier-%C3%A9lu-comment-faire-entrer-l/